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La parentalité positive : un projet individuel et familial

La famille, traditionnelle ou originale, monoparentale ou nucléaire, reste plus que jamais une valeur refuge.

On voudrait tous vivre au sein d’une famille où l’harmonie, l’amour, la communication bienveillante règnent, mais ce n’est pas toujours possible car nous devenons parents avec tout notre vécu derrière, nos réflexes, nos peurs, nos attentes et il faut beaucoup de travail, beaucoup de recul sur soi pour remettre en question des automatismes ancrés et des croyances limitantes. Surtout quand certaines de ces croyances, entravantes aujourd’hui, nous ont aidées à un moment de notre vie à affronter des situations délicates.

Notre envie d’harmonie revient de plus en plus fort quand justement nous nous rendons compte qu’entre notre élan de vivre des moments paisibles et constructifs avec nos enfants et notre réalité où la désobéissance, l’insolence, les disputes et les ressentiments se multiplient, il y a le grand écart. Et là que peut-on faire ? Il est fondamental d’être au clair avec soi-même : à quoi j’inspire vraiment ? Qu’est-ce que je souhaite, au fond de moi, vivre au sein de ma famille ? Qu’est-ce que je veux ressentir au quotidien ? Ensuite, il est important de se dire que si je veux changer la donne, c’est en partant de moi que je peux agir sur mon environnement.

Commencer par faire un travail sur soi peut débloquer la situation. On a hérité de beaucoup de modèles contradictoires qui nous empêchent parfois de définir nos propres valeurs. Un retour vers soi, pour ne pas être dans le mimétisme ou dans la réaction, définit cette étape de la parentalité positive.

L’éducation positive ou la parentalité bienveillante replace au cœur du processus les parents car ils s’élèvent en même temps qu’ils éduquent leurs enfants. Thomas Gordon a écrit un livre qui a été un best-seller : « Parents efficaces », et ce titre en dit long sur l’approche : éducation positive, oui et efficace en même temps. L’éducation bienveillante et positive permet de sortir de vieux schémas pour se poser les bonnes questions : je veux avoir raison ou être heureux ? (comme disait Marshall Rosenberg, le fondateur de la Communication Non Violente).

Je laisse mon égo parler ou je me connecte à l’autre en renonçant à l’autoritarisme ? La psychologie positive est à la base de la parentalité bienveillante. L’éducation positive va prendre appui sur la conviction que chacun fait du mieux qu’il peut pour nourrir ses besoins et qu’on peut aider à bâtir des stratégies plus efficaces en partant des points de force.

Pour cela, elle va privilégier différentes approches : l’écoute active, la verbalisation et l’acceptation de l’émotion, même envahissante, la gestion des conflits sans la notion de gagnant et de perdant (médiation en mode Win Win), l’instauration d’un cadre bienveillant et sécurisant, le respect de la différence et de l’individualité de chacun etc…autant de notions qui donneront aux parents plusieurs clés qui serviront à ouvrir les portes du dialogue et du lien.

Nicole

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