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Trop de proximité : accélérateur de séparation ou de réparation ?

A quelques jours après la sortie progressive du confinement, des instituts de sondage nous indiquent que 10% des couples confinés et qui n’avaient pas l’intention claire de se séparer, seraient enclins à franchir le pas en prenant leurs distances l’un de l’autre !

Certes cette situation de promiscuité met en relief des difficultés relationnelles ou personnelles et de ce fait exacerbe les tensions et met la patience à rude épreuve. On n’a plus l’occasion d’être dans la fuite, la fuite dans le travail, dans le sport, dans les activités mondaines, sociales ou associatives, bref on est face à soi et à l’autre. On est obligé à un certain moment de regarder le miroir.

Cette cohabitation forcée 7 jours sur jours et 24 heures sur 24 demande une capacité d’adaptation et de créativité au service du couple : changer nos habitudes, faire de nouvelles choses, se créer des moments seul, oser expérimenter des choses inédites, exprimer ses émotions et son ressenti, dire ce qui est là et ce qui se passe pour chacun, autant de savoir-être à développer. Bref on doit faire appel à des soft skills pour créer encore plus de lien et rester dans une certaine légèreté au quotidien. Cette situation oblige pour s’en sortir à utiliser des ressources qui jusqu’alors n’ont peut-être pas servi et qu’on ne sait même pas avoir. Ces « compétences douces » adoucissent le quotidien au point même de renforcer la relation de couple.

L’IFOP a interrogé plus 3000 personnes et ce qui est ressorti est très parlant : dans cette proximité obligée où on se voit tout le temps, où les corps se frôlent sans cesse, un peu moins de la moitié des couples n’avaient plus envie de faire l’amour ensemble en avril. Peut-être que la présence continue n’explique pas cette donnée à elle seule, il y a aussi toute l’atmosphère anxiogène qui perdure et qui peut causer un certain nervosisme et générer des tensions, des insomnies et une fermeture sur soi.

Concluons sur une note optimiste : comment peut-on lire cette même donnée de manière encourageante ? En disant que 88% des couples interrogés ont déclaré que si c’était à refaire, ils choisiraient le même partenaire de confinement. Plutôt positif, n’est-ce pas ?

Nicky

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